Bien que les plantes sauvages soient le plus souvent associées à la cuisine, leurs utilisations ne se limitent pourtant pas à la seule sphère culinaire. Voici quelques photos de notre stage « Artisanat Paléolithique & techniques de vie primitive » de 3 jours (du 26 au 29 juillet 2015, en Haute-Loire (43) à la Ferme des Fromentaux), durant lequel de courageux stagiaires se sont lancés dans l’apprentissage du feu par friction, de la fabrication de panier, du tressage de ficelle végétale, de la taille de silex, et de la cuisine sur feu de camp !
De gauche à droite : notre hôte, Teddy-Lou, s'essaie au feu par friction avec archet ; Cyril allume son premier feu par friction ; Genévrier explique le feu à la main à Alexandra.
Les stagiaires apprennent à reconnaître des plantes sauvages comestibles, et les récoltent pour les repas du soir. De gauche à droite : Achillée millefeuille (Achillea millefolium), carotte sauvage (Daucus carota), et plantain lancéolé (Plantago lanceolata).
De gauche à droite : Nico allume le foyer du soir à l'aide de son briquet acier/silex ; après avoir emmené les stagiaires récolter des plantes sauvages comestibles (voir photos ci-dessus), on commence la cuisine sur feu de camp (comment organiser le foyer, comment faire des chapatis, etc.) pendant que Thélio surveille le feu ; tout le monde se rapproche du feu pour ne pas se faire piquer sa part :)
De gauche à droite : Genévrier montre comment faire une épissure (une boucle servant à terminer une corde) ; Cyril et Genévrier déploient une corde en fibre d'orties d'environ 4 mètres de longueur ; la première épissure réalisée par un stagiaire finit par se matérialiser !
De gauche à droite : le groupe s'essaie à la taille de silex et d'obsidienne ; une tête de flèche en obsidienne en cours de fabrication ; 10 heures de travail (et une tête de lance en obsidienne) ruinées par le dernier coup de la dernière finition : ça arrive à tout le monde, il ne faut pas désespérer... :)
De gauche à droite : des rameaux de douglas (Pseudotsuga menziesii), qui serviront à faire les "couronnes" des paniers (voir les photos ci-dessous) ; les mêmes rameaux, écorcés et refendus en deux dans le sens de la longueur ; récolte de l'écorce de merisier (Prunus sp.).
De gauche à droite : l'atelier de fabrication des paniers commence ! ; le premier panier en écorce de merisier (d.c.) voit le jour ; et un panier en écorce de bouleau (Betula sp.).
Le texte de cet article est de Christophe Monplaisir (Genévrier), relu par Caroline - "Calenduline". Les photos sont toutes de Nico d'Unis Vers Nature (que nous remercions bien !), à l'exception de la douzième (celle de la tête de lance en obsidienne, qui est de l'auteur de cet article).
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